Bonjour 👋
Nous sommes à l’édition #23 des Mondes de demain, bienvenue aux 8 petits nouveaux qui nous ont rejoints depuis la fois précédente.
Vous connaissez les expressions “ubériser”, “googler quelque chose”, “coller un post-it” ou encore “shazamer une musique”.
Leurs points communs ? Elles font toutes référence à une marque. Et ces marques ont pris tellement de place dans l'imaginaire qu’elles sont devenues des mots de la langue courante. Elles ont su créer leur monopole.
Pour les entrepreneurs, c’est aussi possible d’avoir pareille influence. Cela s’appelle le monopole personnel.
C’est mon thème du jour.

☝🏻Saviez-vous que
Je lance une nouvelle offre qui fera l’objet d’une prochaine newsletter. Cela s’appelle “Solo-Empire” et c’est une méthode de diversification pour les entrepreneurs.
Vous pouvez
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La compétition est morte, vive la compétition
Dans ses pensées, Naval Ravikant, le gourou de nombreux solopreneurs, explique ceci : “no one can compete with you at being you”.
C’est-à-dire : “Personne ne peut rivaliser avec vous, pour ce qui est d'être vous-même.”
Et c’est très juste. Nous sommes tous uniques par notre histoire, notre éducation, nos relations, notre vécu.
Qui a remplacé Johnny à sa mort ? Ou Gainsbourg ? Personne. Et quand Céline Dion chante aux Jeux Olympiques, ce n’est pas le même show que celui de Lady Gaga.
Pourquoi ? Parce qu’elles n’ont pas le même monopole personnel. Ce sont pourtant deux chanteuses incroyables, mais il ne viendrait à l’esprit de personne de les comparer.
Alors qu’est-ce que le monopole personnel ?
L’expression “monopole personnel” est attribuée à l’entrepreneur David Perell.
Il explique : « L'objectif d’un monopole personnel est de construire votre marque personnelle. Vous voulez être connu pour quelque chose sur Internet qui est uniquement le vôtre. »
En littérature, on appellerait ça un hapax : une occurrence qui n’existe qu’une seule fois.
L’idée a par ailleurs été explorée par d’autres penseurs, sous des termes un peu différents. Naval Ravikant parle plus volontiers de “Connaissance Spécifique” (“Specific Knowledge”), tandis que Justin Welsh parle de “Product of one”.
Pour Ravikant, ce qui fait qu’une connaissance est spécifique (et donc capable de vous aider dans votre monopole personnel) est qu’elle ne peut pas être enseignée. Et “c’est en poursuivant votre curiosité que vous obtiendrez des connaissances spécifiques.”
Le monopole personnel doit refléter une curiosité naturelle, et non ce qui est à la mode. Il est basé sur l’authenticité.
Comment trouver son monopole personnel ?
D’abord, sachez que c’est difficile. Perell estime qu’il faut environ 5 ans pour être parfaitement aligné et reconnu.
Le monopole personnel n’est pas quelque chose qui se décrète, c’est aussi le marché et votre audience qui vous le reconnaît.
Pour autant, il ne s’agit pas d’attendre coude sur la pierre et menton dans la main que cela arrive tout seul. Pour créer un monopole personnel, il faut d’abord que cela vienne de vous.
Cela part de trois dimensions : votre personnalité, vos compétences et votre curiosité.
Votre curiosité renvoie à vos intérêts. Il s’agit de ce qui vous anime, vous passionne, ce dont vous aimez bien parler.
Vos compétences : c’est ce qui est facile pour vous, vos sujets d’expertise, ce dont vous pourriez parler 30 minutes sans trop de préparation.
Votre personnalité : c’est simplement qui vous êtes au quotidien, vos expressions, votre manière d’être, votre introversion ou, au contraire, votre extraversion, etc.
Quel est mon monopole personnel ?
Il y a quelques semaines, je vous parlais du lancement de mon compte Instagram, “l’intello business”. Ce titre — qui m’a d’ailleurs été attribué lors du Mastermind auquel j’ai participé (voir épisodes précédents) est une parfaite illustration de mon propre monopole personnel.
Mes intérêts : la recherche académique, le violoncelle, la littérature… Mais aussi le business, la stratégie d’entreprise.
Mes compétences : de grandes capacités de synthèse, une vision stratégique et surtout… La capacité à faire de la maïeutique.
Ma personnalité : introversion, sens de l’humour un peu caustique, apprécie le temps calme, la solitude et apprendre des choses.
Je l’avais sous le nez, et il m’a fallu l’aide de mes collègues pour me rendre à l’évidence. Ce que je prenais pour un paradoxe irréconciliable, c’était en fait mon monopole personnel.
Si je suis la plus intello des filles qui font du business, il faut l’assumer. Mon côté Hermione Granger transpire. En revanche, si j’adore les bibliothèques, je sais aussi passer très vite à l’action et activer des choses opérationnelles (vous saviez que j’avais des bases de code, en plus de lire Proust ?) Cela fait de moi la plus “business” des filles qui font de la recherche.
L’association est simple : l’intello business.
Maintenant, il s’agit de transformer ce pseudonyme un peu décalé en monopole personnel. C’est pour cela que :
Sur l’été, j’ai décidé de publier 1 post par jour sur LinkedIn. Tous les jours à 9 heures
Je poursuis cette newsletter en l’orientant sur des sujets plus conceptuels.
Je travaille beaucoup à ma nouvelle offre, Solo-Empire, en ayant déjà commencé le coaching de plusieurs solopreneurs. Et c’est passionnant.
Le monopole personnel est d’ailleurs l’un des quatre piliers de ma méthode Solo-Empire. Pour découvrir les trois autres, vous pouvez télécharger ce document ou attendre mes prochaines éditions ;)
N’oubliez pas : un monopole personnel se dessine dans son coin, mais il se construit dans le temps grâce aux autres.
Je vous souhaite de trouver vite le vôtre !
À dans 15 jours,
Pauline
Pour aller plus loin, quelques recommandations de lecture
From Zero to Hero : bâtir son influence sur les réseaux de Caroline Mignaux
Le chapitre de Naval Ravikant sur le Specific Knowledge
Le livre en français de Naval Ravikant
L’article de blog de David Perell
Très intéressant ! Ça me fait penser au traditionnel de politique générale auquel doit s’astreindre tout nouveau premier ministre. Sur le fond tous les discours se ressemblent, mais c’est la forme qui va marquer (ou pas) les esprits et que l’on retiendra au final !