Brillante analyse du "dark why" qui nous anime réellement. Je rejoins complètement ta vision sur l'hypocrisie des motivations affichées. Par contre, je trouve que le "pourquoi" peut aussi évoluer avec le temps - commencer par l'argent puis trouver un sens plus profond quand les besoins financiers sont couverts.
Super sujet. Mais je réagis, en pleine lecture, à cette phrase qui me pique les yeux : "Sinon nous aurions monté une ONG, serions bénévoles ou artistes." Je tiens à préciser que OUI, les artistes aussi veulent gagner de l'argent. ;-) Bises
Et tu as 100% raison, c'est une simplification de ma part et tous mes amis artistes me l'ont fait remarquer :) C'est seulement que le "marché" de l'art répond à d'autres prérogatives !
NOUS AVONS MONTÉ DES ENTREPRISES POUR GAGNER DE L’ARGENT ET, SI POSSIBLE, DÉBLOQUER UN PLAFOND DE VERRE FINANCIER EN TENTANT DE MINIMISER LES EMMERDES.
Ceci dit en ce moment chez moi le plafond de verre financier est à la cave, ce qui ne limite pas les emmerdes. Le questionnement est à son comble.
Je m'abonne, je découvre ta newsletter et j'ai adoré comment tu as traité le sujet et le ton !
Je m'étais déjà fait cette remarque sur la vision philanthrope (et faux-cul) du Why.
J'aime beaucoup cette vision du Dark Why. De mon côté, je m'étais rendue compte qu'il y avait surtout une grosse blessure d'égo derrière à coup de "je vais leur montrer qui je suis et j'aurai plein de grosses thunasses MOUAHAHA " hum...
Rien que la vue de l'agenda de Leïla me met des montées d'angoisses ! La réponse de Justin Welsh est magique.🤌
Je n'ai jamais réussi à être distante avec mes entreprises (pourtant ça m'aurait fait du bien à certaines périodes). Je pense qu'il est en effet nécessaire de savoir "couper" quand on le peut.
Sinon passion chaï latte partagée avec promenade et violon (de mon côté) 😊
Perso, à un moment je voyais beaucoup d’amies et de connaissances s’orienter dans une carrière de coach. Coach en fertilité, en vie pro, perso, en développement personnel…et vraiment ça partait dans tous les sens avec ce même refrain: celui de vouloir aider.
Mes copines sans enfants (au moins 3) se sont lancé dans coach et fertility yoga alors qu’elles n’avaient pas d’enfants ou du mal en en avoir.
Mon ancienne coloc un peu paumée dans le développement perso pour aider les gens à sortir des schémas répétitifs (ses mots) qui les bloquent. Tout cela en sachant qu’elle était vraiment au point mort dans sa vie.
Je trouvais ça assez incroyable d’avoir un discours aussi altruiste quand on offrait une prestation payantes avec des compétences à la limite du mensonge.
Bref en tous les cas super interessante ton analyse.
Personnellement je ne conçois pas qu'un solopreneur puisse garder la motivation nécessaire sur le long terme en ayant "un rapport distancié et froid avec son entreprise". Effectivement la passion est une dérive marketing, mais il faut être attaché à son activité, ou à défaut, pour certaines personnes, au fric que ça rapporte si l'entreprise est florissante.
Une remarque sur l'activité d'artiste, ce serait aussi pas mal d'arrêter de penser et d'écrire qu'un artiste, qui a une vision du monde peut-être plus philanthrope, n'ait ni l'envie, ni le besoin de gagner de l'argent ! Est-ce incompatible ? ;)
Tu as raison : l'exercice est assez difficile pour y avoir un goût autre qu'alimentaire. Je faisais plutôt la critique de la passion nécessaire et forcée associée au sujet.
Quant aux artistes... C'est un vaste sujet :) Si la culture est autant financée, c'est justement pour qu'elle puisse exister autrement qu'avec une logique / offre demande, donc se soustraire aux lois basiques du marché. Et c'est tant mieux !! Ca ne veut pas dire que les artistes sont obligés d'être des crève-la-faim juste parce qu'ils n'ont pas de vélléité économique. Ce n'est pas mon propos, mais la nuance est subtile. Le sujet à lui même mériterait une newsletter complète...et ce n'est ni mon sujet, ni mon expertise !
Salut Pauline, je te découvre avec cette newsletter. J’aime me rapprocher des personnes qui ont une vision “réaliste” du solopreneuriat et par extension, de tout ce qui touche à la visibilité et comment on se raconte.
C’est également une préoccupation pour moi, comment rester alignée dans un espace qui récompense la mise en scène ? Comment ne pas vendre son authenticité au diable… ou à l’algorithme ?
Tous les solopreneurs passent par cette étape : faire le point sur les vraies raisons de leur saut dans l’entrepreneuriat. Mais vient ensuite le moment de se rendre visible… et c’est là que ça se corse : comment rester fidèle à ses intentions profondes tout en façonnant une image qu’on croit “vendable” ? C’est un vaste sujet qui m’intéresse beaucoup et que je tente de décortiquer dans la Fabrique du visible.
Merci beaucoup Linda, ravie de te découvrir ici également. C'est une question de tous les jours, l'alignement, et ce n'est pas simple. Par contre, je crois qu'on peut communiquer en restant fidèle à soi. Ca nécessite de bien se connaître, d'avoir un fil rouge et de bien savoir où sont nos propres limites !
Ton article est une pépite criante de vérité et cette raison n.2, je me suis reconnue dedans, merci de m'avoir mis face à ma réalité, ton article m'a fait réfléchir
Merci Aline ! Tout à fait, et je pense même que c'est une question d'avancement. C'est plus facile de se préoccuper de contribution au monde, quand on n'a plus la pression financière de son pourquoi personnel
Si je peux apporter ma petite touche à cet article très intéressant avec lequel je suis tout à fait d'accord, on entreprend pour faire du fric, faire du fric permet d'être indépendant, faire du fric permet d'avoir du temps, faire du fric permet de vivre dans le luxe, faire du fric permet d'offrir des études à ses enfants sans stress, tout ça c'est très agréable et c'est beaucoup de travail aussi à gérer..on n'est jamais rentier gratuitement c'est également un travail compliqué et quotidien. Depuis 30 ans que j'ai ma boîte la passion qui m'anime c'est de rencontrer des gens différents au travers des clients et des cas que je traite.. les différentes activités que j'ai développées c'était parce que cela m'inspirait et me faisait rêver avec l'objectif d'avoir toujours plus d'argent. Pas pour aider les autres mais pour m'aider moi-même.. les autres viennent vous voir vous donnent de l'argent vous paye et vous paye bien parce que vous êtes bon et vous leur permettez à eux aussi d'améliorer leur vie. C'est pour ça que les systèmes socialo communistes n'ont jamais fonctionné aider les autres au fil d'une activité professionnelle c'est une théorie fumeuse
Brillante analyse du "dark why" qui nous anime réellement. Je rejoins complètement ta vision sur l'hypocrisie des motivations affichées. Par contre, je trouve que le "pourquoi" peut aussi évoluer avec le temps - commencer par l'argent puis trouver un sens plus profond quand les besoins financiers sont couverts.
Merci beaucoup 🙏
Super sujet. Mais je réagis, en pleine lecture, à cette phrase qui me pique les yeux : "Sinon nous aurions monté une ONG, serions bénévoles ou artistes." Je tiens à préciser que OUI, les artistes aussi veulent gagner de l'argent. ;-) Bises
Et tu as 100% raison, c'est une simplification de ma part et tous mes amis artistes me l'ont fait remarquer :) C'est seulement que le "marché" de l'art répond à d'autres prérogatives !
;-)
Ça fait du bien à lire. Surtout ça :
NOUS AVONS MONTÉ DES ENTREPRISES POUR GAGNER DE L’ARGENT ET, SI POSSIBLE, DÉBLOQUER UN PLAFOND DE VERRE FINANCIER EN TENTANT DE MINIMISER LES EMMERDES.
Ceci dit en ce moment chez moi le plafond de verre financier est à la cave, ce qui ne limite pas les emmerdes. Le questionnement est à son comble.
Je m'abonne, je découvre ta newsletter et j'ai adoré comment tu as traité le sujet et le ton !
Je m'étais déjà fait cette remarque sur la vision philanthrope (et faux-cul) du Why.
J'aime beaucoup cette vision du Dark Why. De mon côté, je m'étais rendue compte qu'il y avait surtout une grosse blessure d'égo derrière à coup de "je vais leur montrer qui je suis et j'aurai plein de grosses thunasses MOUAHAHA " hum...
Rien que la vue de l'agenda de Leïla me met des montées d'angoisses ! La réponse de Justin Welsh est magique.🤌
Je n'ai jamais réussi à être distante avec mes entreprises (pourtant ça m'aurait fait du bien à certaines périodes). Je pense qu'il est en effet nécessaire de savoir "couper" quand on le peut.
Sinon passion chaï latte partagée avec promenade et violon (de mon côté) 😊
Bonne journée Pauline !
Perso, à un moment je voyais beaucoup d’amies et de connaissances s’orienter dans une carrière de coach. Coach en fertilité, en vie pro, perso, en développement personnel…et vraiment ça partait dans tous les sens avec ce même refrain: celui de vouloir aider.
Mes copines sans enfants (au moins 3) se sont lancé dans coach et fertility yoga alors qu’elles n’avaient pas d’enfants ou du mal en en avoir.
Mon ancienne coloc un peu paumée dans le développement perso pour aider les gens à sortir des schémas répétitifs (ses mots) qui les bloquent. Tout cela en sachant qu’elle était vraiment au point mort dans sa vie.
Je trouvais ça assez incroyable d’avoir un discours aussi altruiste quand on offrait une prestation payantes avec des compétences à la limite du mensonge.
Bref en tous les cas super interessante ton analyse.
Une pépite cet article Pauline!!!
J’ai direct regardé ta masterclass et pris RDV pour acter mon engagement à développer mon CA de manière alignée
Merci Laura ! A bientôt alors ;)
Personnellement je ne conçois pas qu'un solopreneur puisse garder la motivation nécessaire sur le long terme en ayant "un rapport distancié et froid avec son entreprise". Effectivement la passion est une dérive marketing, mais il faut être attaché à son activité, ou à défaut, pour certaines personnes, au fric que ça rapporte si l'entreprise est florissante.
Une remarque sur l'activité d'artiste, ce serait aussi pas mal d'arrêter de penser et d'écrire qu'un artiste, qui a une vision du monde peut-être plus philanthrope, n'ait ni l'envie, ni le besoin de gagner de l'argent ! Est-ce incompatible ? ;)
Tu as raison : l'exercice est assez difficile pour y avoir un goût autre qu'alimentaire. Je faisais plutôt la critique de la passion nécessaire et forcée associée au sujet.
Quant aux artistes... C'est un vaste sujet :) Si la culture est autant financée, c'est justement pour qu'elle puisse exister autrement qu'avec une logique / offre demande, donc se soustraire aux lois basiques du marché. Et c'est tant mieux !! Ca ne veut pas dire que les artistes sont obligés d'être des crève-la-faim juste parce qu'ils n'ont pas de vélléité économique. Ce n'est pas mon propos, mais la nuance est subtile. Le sujet à lui même mériterait une newsletter complète...et ce n'est ni mon sujet, ni mon expertise !
Salut Pauline, je te découvre avec cette newsletter. J’aime me rapprocher des personnes qui ont une vision “réaliste” du solopreneuriat et par extension, de tout ce qui touche à la visibilité et comment on se raconte.
C’est également une préoccupation pour moi, comment rester alignée dans un espace qui récompense la mise en scène ? Comment ne pas vendre son authenticité au diable… ou à l’algorithme ?
Tous les solopreneurs passent par cette étape : faire le point sur les vraies raisons de leur saut dans l’entrepreneuriat. Mais vient ensuite le moment de se rendre visible… et c’est là que ça se corse : comment rester fidèle à ses intentions profondes tout en façonnant une image qu’on croit “vendable” ? C’est un vaste sujet qui m’intéresse beaucoup et que je tente de décortiquer dans la Fabrique du visible.
Merci beaucoup Linda, ravie de te découvrir ici également. C'est une question de tous les jours, l'alignement, et ce n'est pas simple. Par contre, je crois qu'on peut communiquer en restant fidèle à soi. Ca nécessite de bien se connaître, d'avoir un fil rouge et de bien savoir où sont nos propres limites !
Oui absolument ! Je suis très optimiste à ce sujet, c'est d'ailleurs une question de posture je crois.
Ton article est une pépite criante de vérité et cette raison n.2, je me suis reconnue dedans, merci de m'avoir mis face à ma réalité, ton article m'a fait réfléchir
Merci !
Ce fût un article intéressant à lire !
Je dirais que le Pourquoi regroupe plusieurs types de pourquoi.
Il y a le pourquoi financier, le pourquoi personnel & le pourquoi universel (ce que notre âme souhaite apporter comme contribution au monde).
Merci Aline ! Tout à fait, et je pense même que c'est une question d'avancement. C'est plus facile de se préoccuper de contribution au monde, quand on n'a plus la pression financière de son pourquoi personnel
Quel bol d’air frais cette réflexion ! Merci Pauline, je respire mieux.
(Passion chai latte partagée !)
Bonjour Pauline, mais ça fait des mois que je me sens totalement "désalignée" avec ces discours "altruistes"...
Ce sont les mêmes personnes qui prétendre l'être mais qui, en même temps, exposent leur vie, leurs succès, leurs XXXX K par mois; je n'en peux plus.
Comme si l'hypocrisie était devenue une sorte de norme, pour éviter d'avouer qu'elles vendent leur altruisme, tout simplement.
Bref ! Merci pour cette édition qui nous ramène sur Terre.
Je la relirai volontiers, elle m'aide déjà à renforcer la confiance que j'ai besoin de nourrir dans l'activité que je construis, sans faux semblant.
Merci !
Excellent article
C’est exactement ce que je disais à mes clientes lors d’un récent coaching.
Quelle est la VRAIE raison qui vous anime?
Commencez par vous l’avouer à vous même. Sans honte ni jugement. Et si ce n’est que l’argent, hé bien où est le problème ?
Si je peux apporter ma petite touche à cet article très intéressant avec lequel je suis tout à fait d'accord, on entreprend pour faire du fric, faire du fric permet d'être indépendant, faire du fric permet d'avoir du temps, faire du fric permet de vivre dans le luxe, faire du fric permet d'offrir des études à ses enfants sans stress, tout ça c'est très agréable et c'est beaucoup de travail aussi à gérer..on n'est jamais rentier gratuitement c'est également un travail compliqué et quotidien. Depuis 30 ans que j'ai ma boîte la passion qui m'anime c'est de rencontrer des gens différents au travers des clients et des cas que je traite.. les différentes activités que j'ai développées c'était parce que cela m'inspirait et me faisait rêver avec l'objectif d'avoir toujours plus d'argent. Pas pour aider les autres mais pour m'aider moi-même.. les autres viennent vous voir vous donnent de l'argent vous paye et vous paye bien parce que vous êtes bon et vous leur permettez à eux aussi d'améliorer leur vie. C'est pour ça que les systèmes socialo communistes n'ont jamais fonctionné aider les autres au fil d'une activité professionnelle c'est une théorie fumeuse
Waw merci 🙏 enfin une désacralisation du business.