Discussion à propos de ce post

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Avatar de Marilyn Comte

Ta manière de décrire les choses est très juste (et drôle aussi, je trouve !) et c'est exactement dans cette nuance qu'une pratique, un outil, un aliment, un habitude deviens toxique ou au contraire un principe qui nous soutient. C'est sur ce fil d'équilibriste que tout se joue : est-ce que je fais X ou Y pour me rapprocher de mes valeurs, de ce qui compte pour moi ? Ou est-ce que je fais X ou Y pour m'éloigner d'une expérience douloureuse (la gêne, la honte, la culpabilité de ne pas être quelqu'un qui... ; ou encore le sentiment d'obligation que je m'impose en me disant il faut que, je devrais, j'aurais dû). Peu importe le type de comportement, c'est le "pourquoi" qui compte. L'exemple me vient de cette maman profondément malheureuse que j'ai côtoyée qui cochait les cases yoga + jus de légumes + méditation et qui en parallèle tournait à la coke - en cachette évidemment - pour décompresser - entre autres - de toutes les injonctions qu'elle s'imposait.

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Avatar de Littérature déplacée

J’ai une vraie connaissance, fondatrice d’une marque d’alimentation saine, qui faisait constamment attention à sa santé, très scrupuleusement, et n’a presque jamais rien consommé de “mauvais” de toute sa vie. Et elle a eu un cancer, qu’elle a découvert lors d’un de ses méga-super bilans réguliers.

Personnellement, ça m’a convaincue que le plus important dans la vie, c’est d’en profiter — et que si on se prive, il faut que ce soit avec plaisir. Si on fait quelque chose de bon pour soi, que ce soit avec joie. Il faut s’autoriser des choses, pas seulement des choses “utiles” ou “saines”. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier ! (Et en plus, j’ai été victime d’une guerre non provoquée — la vie est trop injuste pour qu’on passe son temps à se protéger de tout.)

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